PASSE TOUJOURS UN PEU PLUS AU VERT

L’utilisation de nombreuses presses de vulcanisation pour la production de nos caoutchoucs plastiques fait clairement monter les températures – des conditions idéales pour une récupération efficace de la chaleur.
Le système de circulation d’air installé il y a environ cinq ans aspire l’air chaud de ce hall directement sous le plafond de ceux-ci, l’air chaud montant alors que l’air froid reste en bas, comme tout le monde le sait. C’est donc au plafond qu’ont été installées des bouches d’aspiration de 400 mm de diamètre chacune aspirant l’air vicié chaud du hall pour le filtrer afin d’en éliminer les particules de saleté grossières, par exemple. L’air ainsi purifié, mais toujours chaud est ensuite rejeté dans le hall après avoir été mélangé à de l’air frais extérieur, réchauffant celui-ci. C’est ainsi qu’aucun chauffage complémentaire n’est requis, même en hiver – sauf en cas de froid extrême.
Outre une température toujours agréable, nos collaborateurs et collaboratrices profitent également d’une qualité de l’air nettement améliorée pendant le travail.

Isolation thermique des presses de vulcanisation
Pour utiliser encore plus efficacement la chaleur produite par les presses de vulcanisation de notre hall de produit de caoutchoucs plastiques, nous avons également procéder à leur isolation thermique, ce qui représente un double avantage : d’une part, les presses requièrent moins d’énergie grâce à leur isolation et, d’autre part, la qualité des produits augmente. Comment cela est-il possible ? La chaleur peut tout simplement être mieux répartie dans une pression de vulcanisation isolée – jusque dans le moindre recoin où elle est ensuite conservée, assurant une température identique partout dans le moule

Par le passé, des néons traditionnels étaient suspendus partout dans nos halls de production de Bochum. Ceux-ci scintillaient et vacillaient dans un ronronnement subliminal constant. Tout cela fait désormais partie du passé grâce à l’installation d’éclairages LED. Le passage des éclairages au néon aux éclairages LED dans notre hall de production nous a permis de réduire le nombre total de lampes de 198 à 40.
Outre un éclairage plus homogène et une meilleure visibilité générale, l’utilisation de LED nous a permis de réduire notre consommation d’énergie et d’économiser du CO2. Partant d’une utilisation par trois équipes, 5,5 jours par semaine et avec une durée d’éclairage de 24 heures par jour, les valeurs comparatives suivantes peuvent être calculées :
Chaque année, nous consommions 171 243 kWh avec nos néons, un chiffre réduit à 65 894 kWh avec des LED, soit une économie d’énergie annuelle de plus de 100 000 kWh. Nous avons ainsi également pu économiser 42 140 kg de CO2 chaque année – partant d’une émission de 0,4 kg de CO2 par kWh. Sans aide, cet investissement a été amorti en 2,5 ans ; grâce aux aides reçues, ce délai a été réduit à 1,5 an.

Des atouts visibles
Les atouts sont clairement visibles. D’un point de vue économique, nous ne pouvons que nous réjouir de la réduction de notre consommation d’énergie, mais aussi des coûts de maintenance, les LED ne requérant pas de remplacement régulier, comme c’est le cas des néons. Aucun starter devant être régulièrement remplacé n’est plus non plus nécessaire. Un autre atout ici est qu’il n’y a plus de retard à l’allumage, comme c’est généralement le cas des néons. De manière générale, les LED convainquent par leur durée de vie nettement plus longue. Leur utilisation permettant en outre de réduire les polluants, comme le mercure, dans nos locaux de production et ne produisant pas de déchets dangereux, nous ne regrettons clairement pas notre passage réussi aux LED.

Chaque année, nous consommions 171 243 kWh avec nos néons, un chiffre réduit à 65 894 kWh avec des LED, soit une économie d’énergie annuelle de plus de 100 000 kWh.

Les processus de production industriels requièrent généralement d’importantes quantités d’énergie et la production d’accouplements ne fait pas exception à la règle. Et pourtant, plus les besoins en énergie sont réduits, mieux c’est – tant d’un point de vue écologique pour l’environnement que d’un point de vue économique pour nous, en tant qu’entreprise réfléchissant et agissant de manière à maximiser sa rentabilité. Les besoins en courant de notre production, très gourmande en énergie, sont devenus tels au fil des ans que nous avons décidé, en 2012, d’investir dans la production d’énergies alternatives et de nous tourner vers l’énergie solaire. Dans un premier temps, nous avons tout d’abord doté les toits des halls de production mécanique et de montage de REICH d’installations photovoltaïques. Après ces premières expériences positives, nous avons, en 2015, fait le même choix pour les toits de nos bâtiments administratifs.

Alimenter et économiser
Le courant produit par les rayons du soleil est devenu une des principales sources d’énergie de notre entreprise. En 2021, nos installations photovoltaïques nous ont permis de produire 128 569 kWh d’énergie électrique pour notre propre réseau d’électricité. La même année, l’énergie solaire nous a permis d’économiser précisément 83 570 kg de CO2.
La quantité de CO2 économisée est calculée sur la base de la valeur de référence fixée par le Ministère allemand de l’environnement pour la République fédérale d’Allemagne, soit 0,65 kg/kWh.

Quand on nous rend visite à Bochum, on constate directement qu’il nous reste des toits libres pour installer encore d’autres installations photovoltaïques. Nous avons déjà vérifié si une nouvelle installation photovoltaïque pourrait être installée sur le toit du hall de production des caoutchoucs plastiques. Malheureusement, ceci n’est pas possible en l’état actuellement pour des raisons statiques.

Nous nous penchons également sur d’autres courants écologiques et gardons les évolutions dans ce cadre à l’œil. La rentabilité reste cependant un facteur décisif pour une entreprise souhaitant rencontrer le succès sur le marché. Chez REICH, 100 % du courant utilisé est du courant écologique depuis 2021.
Nous nous y engageons : REICH passe toujours un peu plus au vert.

Chez REICH, nous allons au-delà des pratiques commerciales traditionnelles pour créer un environnement de travail qui favorise le bien-être de nos employés tout en reflétant notre engagement en faveur d’une gestion d’entreprise exemplaire. L’introduction de bureaux réglables en hauteur est un élément important de cette stratégie. Cette mesure favorise non seulement un mode de travail sain et dynamique, mais montre également notre détermination à agir en accord avec les aspects « sociaux » et « gouvernance » du cadre ESG. En adaptant les postes de travail aux besoins individuels de chaque employé, nous réaffirmons notre engagement en faveur de la responsabilité sociale et d’une gouvernance d’entreprise forte et guidée par l’éthique. Nos tables réglables en hauteur sont plus que de simples meubles ; elles sont le symbole de notre volonté d’établir des normes dans tous les domaines du cadre ESG.

S’il existe bien un matériau durable, c’est l’acier. L’acier offre un potentiel de recyclage exceptionnellement élevé et est connu pour sa longévité. Pouvant être refondu encore et encore, l’acier permet de sans cesse recréer de nouvelles choses. L’aluminium convainc également par sa recyclabilité. L’acier et l’aluminium utilisés chez nous sont donc triés avec pour objectif principal de recycler au mieux ces matériaux et, bien entendu, d’en tirer le meilleur prix de vente.

Chez nous, les déchets de caoutchouc sont éliminés avec les déchets résiduels. La société en charge du traitement des déchets déchiquette et trie ensuite ceux-ci. Selon leur qualité, elle décide ensuite si le caoutchouc peut être recyclé ou sera brûlé dans des cimenteries. La transformation des déchets de caoutchouc en dalles pour aires de jeux est une des possibilité qui s’offrent aux sociétés en charge du traitement des déchets. Le prix de vente de ces déchets de caoutchouc est cependant décisif ici. Pour REICH, le recyclage des déchets de caoutchouc ne représente, en soi, aucun intérêt financier et est donc confié à la société en charge du traitement des déchets. Outre l’aluminium, l’acier et le caoutchouc, nous produisons également d’autres déchets lors de nos processus de production ; chez REICH, nous trions ces déchets selon les catégories suivantes : déchets plastiques, bois, papier ou carton, déchets résiduels, huiles usagées, émulsions usagées, aérosols et néons.

Des taux de recyclage en pleine croissance
Chez REICH, tous les déchets sont éliminés par des entreprises de traitement et de recyclage spécialisées. Seuls les déchets résiduels sont colletés et amenés à une installation de prétraitement dans laquelle les déchets résiduels sont triés avant d’être amenés au recyclage.
Les déchets résiduels de cette étape de traitement sont ensuite incinérés. Le taux de recyclage de ces déchets résiduels dépend de la qualité des déchets et varie entre 50 et 85 % de la totalité de nos déchets selon les informations fournies par l’entreprise en charge du traitement de nos déchets. L’objectif est ici de faire en sorte que le taux de recyclage pour l’ensemble de nos déchets ne passe pas sous la barre des 95 % malgré cette variation au niveau des déchets résiduels. Nous avons toujours pu atteindre cet objectif au cours des dernières années et souhaitons encore nous améliorer :
En 2019, REICH a produit 853 105 kg de déchets au total. 828 522 kg ont pu être recyclés. Le poids total des déchets résiduels s’élevait donc ici à 24 583 kg. Avec un taux de recyclage de 97,1 %, nous avons clairement atteint notre objectif de recyclage de plus de 95 %.

La géothermie compte parmi les énergies renouvelables et, en tant qu’énergie thermique respectueuse de l’environnement, est devenue indispensable pour notre alimentation en énergie. Nous misons également sur l’énergie solaire et produisons notre propre courant grâce à nos installations photovoltaïques. Cependant, la géothermie présente un atout imbattable face au soleil : elle est disponible à tout moment et inépuisable. Directement sous nos pieds. C’est en 2012 déjà que nous avons percé la terre jusqu’à une profondeur de 105 m pour installer un chauffage géothermique chez REICH et ainsi miser sur la récupération de l’énergie géothermique.
Les températures à une profondeur de 125 m sont cependant encore plus chaudes et donc encore plus idéales et auraient par conséquent été encore plus avantageuse pour assurer l’efficacité d’une installation géothermique. Mais pourquoi ne pas avoir percé encore plus profondément alors ? En raison du passé minier de Bochum, il n’était pas possible de descendre plus profondément dans la terre ; cependant, même vingt mètres plus haut, il est tout à fait possible de faire fonctionner efficacement un chauffage géothermique. C’est ce qui nous avait été garanti lors de la construction de notre nouveau hall en 2012. Nous avons donc procéder aux forages pour le nouveau chauffage géothermique durant ces travaux de construction. Et les conseillers en géothermie avaient totalement raison.

Chauffer, refroidir, économiser
Grâce à des perçages de sonde lors desquels des conduites en plastique ont été installées à la verticale dans le sol, la température plus chaude du sol en profondeur est ramenée à la surface par à un liquide caloporteur. Des pompes à chaleur amènent ensuite cette chaleur dans notre système de chauffage. En hiver, nous utilisons la chaleur terrestre ainsi obtenue pour chauffer nos bâtiments et, en été, nous refroidissons également nos halls de montage et d’expédition de la même manière. Ceci est possible en allant chercher l’énergie thermique accumulée dans la terre, plus chaude, durant les mois plus froids de l’hiver. En été, au contraire, la terre est plus fraîche et il est possible d’utiliser l’énergie thermique pour refroidir les espaces.
Le système d’aération des halls de montage et d’expédition fonctionnent au moyen d’un échangeur thermique, comme c’est le cas dans le département des caoutchoucs plastiques. L’air frais préchauffé est cependant également chauffé dans les halls de montage et d’expédition car les températures qui y règnent sont plus basses que dans le département des caoutchoucs plastiques – où il fait plus chaud en raison de l’utilisation de presses de vulcanisation.
La géothermie a beau être nettement plus durable que les méthodes de chauffage traditionnelles, la consommation de courant liée à l’utilisation des pompes à chaleur nécessaires ici n’est pas négligeable. Et nous pouvons nettement améliorer notre bilan grâce à l’utilisation des installations photovoltaïques installées sur site. Chez REICH, pour produire notre énergie, nous regardons donc tant vers le haut, en direction du soleil, que vers le bas – dans les profondeurs du sol de Bochum, là où notre entreprise trouve ses racines.

Dans le monde dynamique d’aujourd’hui, la flexibilité dans la vie professionnelle n’est pas seulement un souhait, mais une nécessité. Chez REICH Kupplungen, nous l’avons bien compris et nous encourageons activement le travail mobile en home office. Cette mesure reflète notre volonté de renforcer la composante « sociale » du cadre ESG en améliorant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée de nos collaborateurs et en favorisant une culture de flexibilité et de confiance.

Le travail mobile permet à nos équipes de travailler de manière efficace et efficiente, quel que soit leur emplacement physique. Il témoigne également de notre capacité d’adaptation et d’une gestion moderne de l’entreprise, qui nous permet de réagir rapidement à l’évolution des circonstances, tout en gardant constamment à l’esprit le bien-être de nos collaborateurs.

Durabilité grâce au travail mobile
En soutenant le travail mobile, nous ne réduisons pas seulement l’empreinte écologique en diminuant les déplacements domicile-travail, mais nous encourageons également une culture de travail inclusive, où flexibilité et performance vont de pair. Notre engagement en faveur du travail mobile est un signe clair que chez REICH Accouplements, nous plaçons l’homme au centre de nos préoccupations tout en respectant les principes de durabilité et de bonne gestion d’entreprise.

L’eau, c’est la vie. La proximité directe de notre site de la Vierhausstrasse, à Bochum, avec une rivière nous donne une fois de plus l’occasion de nous en rendre compte. En effet, le « Grummer Bach » coule juste à côté de notre usine et relie entre eux pas moins de dix étangs pour former la « Grummer Seenplatte », un espace de loisirs et un parc situés à proximité directe des locaux de REICH – et très appréciés de nos collaboratrices et collaborateurs pour une balade sur le temps de midi ou un jogging de fin de journée.
Lorsque l’Emschergenossenschaft für die Regenwasserbewirt- schaftung der Zukunft (cooopérative de l’Emscher pour une gestion d’avenir des eaux pluviales) a cherché des entreprises présentant une superficie suffisante et une proximité directe avec le cours de la rivière dans le cadre de son projet – unique au monde – de « renaturation de l’Emscher », nous n’avons pas réfléchi longtemps. En effet, le « Grummer Bach » étant un affluent direct de l’Emscher, c’était une évidence pour nous : REICH devait en être !

Récupération des eaux pluviales
Chez REICH, nous traitons nos eaux de ruissellement nous- mêmes et les rejetons ensuite dans le « Grummer Bach ». Les eaux pluviales sont ainsi ramenées dans le cycle naturel de l’eau. En 2014, nous avons ainsi fait construire notre propre système de récupération des eaux pluviales, ce qui représente un investissement de quelque 420 000 euros pour REICH.
Les eaux pluviales sont ici collectées sous terre. Pour cela, l’eau des surfaces imperméabilisées – 18 000 m² sur le site du siège central de REICH à Bochum – est tout d’abord ramenée à une station de séparation qui la purifie, ce n’est qu’ensuite que l’eau purifiée, libérée des matières en suspension qu’elle contenait, mais aussi des substances volatiles – telles que l’huile – produites par le trafic routier, est rejetée dans le « Grummer Bach » en passant par des canalisations. Avec une qualité d’eau clairement améliorée. Des réservoirs d’accumulation – appelés « fosses » – ont ici été construits sous terre, un système indépendant existant pour chaque côté de la Vierhausstrasse.

Les entreprises participant à la renaturation de l’Emscher ont été dispensées du paiement des taxes sur les eaux usées pendant une période définie. Les avantages financiers n’étaient cependant pas la principale source de motivation de REICH pour sa participation au projet de renaturation de l’Emscher. Nous y avons plutôt participé car c’était, pour nous, une façon de rendre un peu de ce que nous gagnons… à Bochum, aux gens qui y vivent et y travaillent et – enfin et surtout – à tous les habitants de la région de l’Emscher, aujourd’hui et demain. Notre engagement envers une rivière au fil du temps est une affaire d’honneur pour une entreprise de transformation comme REICH.